Le diagnostic électricité notifie l’existence et décrit, au regard des normes de sécurité, les caractéristiques :
– d’un appareil général de commande et de protection (AGCP) et de son accessibilité ;
– d’au moins un dispositif différentiel de sensibilité appropriée aux conditions de mise à la terre, à l’origine de l’installation électrique ;
– d’un dispositif de protection contre les surintensités adapté à la section des conducteurs, sur chaque circuit ;
– d’une liaison équipotentielle et d’une installation électrique adaptées aux conditions particulières des locaux contenant une baignoire ou une douche.
Le diagnostic électricité identifie :
– les matériaux électriques inadaptés à l’usage ou présentant des risques de contacts directs avec des éléments sous tension ;
– les conducteurs non protégés mécaniquement.
L’intervention de l’expert ne porte que sur les constituants visibles de votre installation électrique, à l’intérieur du logement. Au total, ce sont environ 87 points de contrôles qui sont prévus pour contrôler les parties privatives des locaux à usage d’habitation et les dépendances des locaux à usage d’habitation. Si une quelconque altération ou anomalie est détectée lors du diagnostic, celle-ci sera notifier dans l’audit. L’expert doit vous proposer d’effectuer des travaux de mise en sécurité ou éventuellement vous présenter d’autres recommandations pour améliorer votre installation.
Seul le propriétaire a la responsabilité d’effectuer ou non les travaux du bien qu’il désire vendre. Cependant, il doit obligatoirement en tenir informé le futur acquéreur. Il est important de savoir que l’existence de défauts au niveau de l’installation électrique ne bloque en aucun cas une vente. Néanmoins, il ne faut pas sous-estimer ces risques et l’importance des travaux pour la sécurité des occupants, même si l’installation semble fonctionner.